TIZI-RACHED
Situation
La commune de Tizi Rached se situe au centre de la wilaya de Tizi Ouzou. Elle est delimitee
au nord, par la commune de Freha à l'est, par les communes de Mekla et d'Aït Oumalou au sud, par les communes de Larbaâ Nath Irathen et d'Irdjen à l'ouest, par la commune de Tizi Ouzou
a l'origine, cette commune etait connue sous le nom d'At Akerma. L'origine de ce nom reste encore obscure. Il y a ceux qui le rattachent à un chef guerrier arabe répondant à ce nom et dont on dit installer pendant un temps dans la vallée, au lieu-dit Abla. Ce dernier nom, qui désigne actuellement un lieu-dit dans la même vallée, serait celui de sa fille qui était éprise et convoitée pour le mariage par tous les mâles de la région. Elle se serait noyée en l'endroit. D'ailleurs, il y a un adage populaire qui dit: 'Wi bghan Abla wer tsyebbwidh, siwa ma yurgats d ggidh' (Celui qui convoite Abla ne peut l'approcher, sauf s'il le fait en rêve.) Serait-ce ces mêmes tribus arabes contre qui luttaient les At Ouqacha qui finirent par se replier en montagne pour constituer par la suite la tribus At Aggouacha
L'autre nom, c est-a-dire Tizi Rached signifie: le col de Rached. Ce Rached accole a cette appellation viendrait du fait que Sidi Rached aurait séjourné en l'endroit, tout en veillant à bien essaimer sa progéniture à travers les territoires qu'il traversai
Le village de Tizi-Rached est l’une des rares communes de la wilaya de Tizi -Ouzou à avoir la montagne et la plaine et disposer d’une richesse naturelle extraordinaire, qui a de tout temps fait la grandeur des habitants de cette région.
Ce village ou est né et grandi Ali Laïmèche, entre autres, est connu pour les variétés de ses arbres fruitiers, ses terres fertiles, l’abondance de ses eaux et surtout sa position en tant que centre urbain favorisant l’établissement de plusieurs genres d’industries, telles que scierie, tannerie, moulins et huilerie. Tizi-Rached, qui se situe seulement à une quinzaine de kilomètres à l’est du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, possède, en plus du plus grand marché hebdomadaire de toute la Kabylie, des unités économiques et industrielles qui font d’elle la commune la plus riche de toute la wilaya. Ses falaises abruptes, ses monts escarpés et l’immense rempart naturel qui sépare Tizi-Rached du massif du Djurdjura sont tous désignés pour faire d’Ath Akerma (ancienne appellation donnée au village de Tizi-Rached) un important pôle touristique pouvant générer des revenus économiques appréciables. Les responsables de la commune sont conscinets de cette réalité puisqu’on parle déjà de la construction de nouvelles auberges et de sites répondant aux normes requises afin de donner un élan nouveau au développement du tourisme de montagne. Avec une population estimée à dix-neuf mille habitants, la ville de Tizi-Rached n’a pris de l’ampleur que ces dernières années, notamment après la construction sur son territoire administratif de grandes unités économiques, telles que l’ENIEM et l’usine de transformation de bois de Taboukert. Dans le cadre de l’habitat rural, la commune a réalisé, en plus des 60 locaux pour jeunes, initiés dans le programme présidentiel des 100 locaux par commune, et 250 aides dans le cadre de l’habitat rural, la commune vient de bénéficier de l’inscription d’office d’une salle de sport et d’une crèche. Côté éducation, la commune dispose déjà d’un lycée tandis qu’un nouveau est en phase de réalisation à proximité du CEM de la ville. A cela s’ajoutent dix écoles primaires, deux centres de formation professionnelle d’une capacité de 100 places chacune et deux maison de jeunes. Le grand problème de la commune demeure la couverture sanitaire qui reste en deçà des besoins. L’unique centre de santé et les quatre salles de soins existants n’arrivent même pas à contenir le flux quotidien des malades qui viennent en visite chaque jour.
LA PETITE KABYLIE ET LA GRANDE KABYLIE
La Kabylie est une région montagneuse (entourée de plaines et par la mer) du nord de l'Algérie. Son nom viendrait de l'arabe al-qabā'il , pluriel de al-qabīla, qui signifie « tribu », qui aurait donné le mot berbère lqbayel. Ces confédérations de tribus déjà mentionnées dans l'antiquité sous un nom proche : Cabales réf. nécessaire. Actuellement ses habitants l'appellent « Tamurt n Leqvayel » (La terre des Kabyles). Le poète se plaît à l'appeler « tamurt idurar », la terre des montagnes. Le pays des montagnes représente le Djurdjura occidental que les anciens appelaient « Aït Wadda « (Ceux d'en-bas) et le Djurdjura oriental qu'ils appelaient « Aït Oufella » (Ceux d'en-haut). La Kabylie possède une côte qui s'étend sur plusieurs centaines de kilomètres. Elle fait partie de l'Atlas et se situe donc en bordure de la Méditerranée qui lui fournit ce que l'on appelle « la corniche kabyle », située entre Bougie et Jijel, dans ce qui était appelé colonialement la « Petite Kabylie ». Pour l'historien Ibn Khaldoun, elle représente la portion du territoire qui s'appelait la province de Bougie ; ce que les anciens kabyles appelaient Tamawya taqbaylit ou tamawya tout court, "fédération kabyle".
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